Fort de sa nouvelle dynamique produit, Volvo commercialise en ce mois d’octobre deux nouveautés de choix avec la berline S90 et le break V90. Pour l’occasion j’ai pris le volant du grand break V90 dans sa version diesel D4 de 190 ch en finition Inscription.

 

Plateforme SPA

Comme vous le savez, depuis son rachat par le géant chinois Geely en 2010, Volvo nous propose un plan produit fabuleux. Après le SUV XC90 c’est au tour de la gamme 70 (V70 et XC70) et 80 (S80) d’être renouvelée. Et, comme pour le XC90, Volvo a fait table rase du passé.

Reposant sur la toute nouvelle plateforme modulaire SPA, la Volvo V90 affiche un style on ne peut plus séduisant. La face avant met en exergue une calandre légèrement convexe et la fameuse signature lumineuse en marteau de Thor (en feux LED). Signature lumineuse que Volvo a eu la bonne idée de proposer dès le premier niveau de finition Momentum. Ce qui n’était pas le cas sur le XC90 Momentum MY16 et toujours pas le cas sur la version Kinetic (indisponible sur V90).

Le profil très élancé n’est pas sans rappeler certaines productions germaniques, notamment la partie avant qui arbore un long capot et un porte à faux très court (roues à l’extrémité du véhicule). Quant à la poupe, elle ne laisse pas indifférente.

Si elle succombe à une ligne de toit fuyante, à contrario de feu la V70 et son design très vertical, elle arbore des feux arqués, signature des dernières productions maison. Pour ma part entre XC90, S90 et V90, mon choix est fait, je penche très clairement pour la V90.

Un intérieur cosy et technologique

L’intérieur est résolument moderne, zen et luxueux. Il dégage une sensation indescriptible que j’ai bien du mal à retrouver sur les autres productions premiums. Les aérateurs avec grille verticale et leur partie chromée sont du plus bel effet.

Comme le large écran tactile de 9 pouces qui regroupe l’essentiel des fonctionnalités de la V90. Du système audio à la climatisation, en passant par la navigation, vous pouvez tout gérer via cette interface qui s’avère très intuitive. Elle permet également en basculant le doigt vers la droite d’activer ou désactiver les différents équipements liés à la conduite comme l’aide au stationnement, la lecture des panneaux de signalisation, ou encore l’alerte de franchissement de ligne.

Les places arrière offrent un espace généreux notamment pour les jambes, un peu moins pour la place centrale, tunnel central oblige. 

Un volume de coffre de V70

Le volume de coffre de 560 litres à 1526 litres reste dans la moyenne de la catégorie (565 à 1580 litres pour l’Audi A6) mais loin derrière la Mercedes Classe E break qui offre une immense soute de 680 à 1820 litres. Le volume reste équivalent par rapport à la V70 (525 à 1560 litres).

Si le dessin de la malle s’avèrera moins pratique (ligne de toit fuyante comme je vous le disais un peu plus haut) que sur une V70, le possesseur de Volvo que vous êtes appréciera le système de cache bagages automatique à l’ouverture et la fermeture du coffre. Car, qu’on se le dise le système actuel est très loin d’être le meilleur ! Roulant en V60 et chargeant déchargeant très souvent le cache bagages à bien du mal à rester sagement dans ce qui fait office de rail.

Dans sa globalité l’habitacle s’avère vraiment réussi et la touche « Made By Sweden » est complètement présente.

Premium oblige la liste d’options des Volvo commence à s’allonger comme un jour sans pain. Et notre modèle d’essai était doté notamment de l’option Bowers & Wilkins. Je vous passe les détails sur les 19 HP et tout ce qui suit pour simplement vous dire que le son procure un rendu assez exceptionnel. Avec de nombreux réglages. Et, comble du luxe, l’une des trois ambiances sonores, « salle de concert Goteborg », retranscit l’acoustique de la salle de concert suédoise. Rien que ça !

Du confort à tous les étages

Sur la route, la Volvo V90 demeure fidèle à la philosophie de la marque. A savoir que le break suédois privilégie clairement le confort. Un confort de très bon niveau que ce soit en termes d’amortissement que d’insonorisation. Le diesel, sait se faire silencieux, même à pleine charge. Le seul reproche que l’on pourrait faire à la V90 reste un certain pompage des suspensions en détente.

Et, vous vous en doutez, sans être une ballerine, la V90 est pour autant loin d’être pataude. Il convient juste de s’adapter à ses presque 5 mètres (4936 mm pour les puristes) pour appréhender au mieux les parcours étroits.

Pilot-Assist

En outre la V90 s’apprécie sur l’autoroute et les grands axes. Surtout qu’elle dispose de série et ce dès le premier niveau de finition Momentum de l’Intellisafe Assist qui comprend le régulateur adaptatif de vitesse, l’alerte de distance de sécurité et surtout le pilote semi-automatique.

Comprenez par-là que lorsque le marquage au sol est bien clair, vous pouvez enclencher se système jusqu’à 130 km/h, le véhicule lit le marquage au sol et agit sur l’accélération, le freinage et la direction.
Dans les faits vous pouvez lâcher le volant une quinzaine de secondes avant que le système vous demande de remettre les mains sur le volant avant une déconnexion. Clairement, le pilote semi-automatique reste très pratique sur autoroute et surtout dans les interminables embouteillages (petit clin d’œil à tous les habitants des grandes-villes et de la région parisienne dont je fait partie)

D3, D4, D5, T6 et bientôt T8… Mon choix s’est porté sur le cœur de gamme, le diesel D4 de 190 ch associé à la boîte de vitesses automatique à huit rapports Geartronic 8. Ce moteur déjà essayé sur la V40 Cross-Country est tout à fait à sa place dans les entrailles du grand V90.

Il permet de cruiser à des vitesses bien supérieures à la limite autorisée dans un niveau de confort sonore remarquable. Certes il n’a pas la fougue du D5 AWD, mais il procure de vives relances. Dommage que le mode sport ne soit plus proposé sur la BVA, et qu’il reste simplement un mode séquentiel.

La conclusion de Volvopassion

Volvo dépoussière son break avec une V90 à couper le souffle. Exit la ligne de toit verticale qui a marqué toute une époque ! Place à plus de dynamisme. Autre chose à noter la V90 amorce une sérieuse montée en gamme que ce soit en termes de qualité perçu que d’équipement.

Malheureusement cela implique également une montée des tarifs et il faudra voir si le client V70 se retrouvera avec la V90. Ce qui est certain c’est que les allemandes n’ont qu’à bien se tenir.

Fiche technique Volvo V90 D4 190 ch BVA8 Inscription

Prix : 57 150 € (hors options)

Couleur: Gris Savile 426 (1100 €)
Jantes: 18 pouces Argent/Diamant

Puissance fiscale (CV) : 10
Carburant : diesel
Moteur : 4 cylindres en ligne double turbo
Cylindrée (cm3) : 1969
Puissance (ch) : 190 à 4520 tr/min
Couple (Nm) : 400 de 1750 à 2500 tr/min
Boîte de vitesses : automatique à 8 rapports
0 à 100 km/h (secondes) : 8,5&

Pneumatiques : 245/45 R18

Consommation (l/100km)
En cycle urbain : 5,2
Sur route : 4,1
En cycle mixte : 4,5
Constatée lors de l’essai : 6,5

Dimensions (mm)
Longueur : 4936
Largeur : 2019
Hauteur : 1475
Empattement : 2941

Poids (kg) : 1733
Volume de coffre (litres) : de 560 à 1526
Réservoir (litres) : 55
Émission de CO2 en g/km : 119 soit la zone neutre du bonus/malus écologique
Vitesse maximum (km/h) : 225

Photos essai Volvo V90 D4 190 ch Inscription

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